Découverte archéologique dans le Lot
Vestiges d’un complexe funéraire égyptien
au cœur de la cité médiévale de Rocamadour.
[ 7 ]. Un peu à l’écart
sur la droite et à la hauteur du linteau du temple (photo 51), on voit apparaître dans le décor une
tête de gazelle représentée en relief à la surface de la roche.
Copyright © Charly Senet 2011 - Photo 51: Gazelle à droite du temple
[ 8 ]. Une seconde tête de gazelle
(photo 52) représentée couchée sur le bord supérieur droit du banc en pierre symbolise à
l’évidence la mort.
Copyright © Charly Senet 2011 - Photo 52: Gazelle morte sur le lit d’embaumement
Conclusion
En commençant cette étude, nous avons vu au pied de la porte Cabilière l’imposante tête de mort
sculptée sur la falaise avec une tête de babouin à l’emplacement de son œil droit (paragraphe 1). Puis nous
avons observé la présence de plusieurs représentations, appartenant au bestiaire religieux de l’Égypte
antique, sculptées à la surface d’une grande pyramide située au pied de la Maison de la Pommette (paragraphe 3).
Si on ajoute à toutes ces représentations l’exceptionnel et gigantesque crocodile représenté en surplomb
de la Maison à Marie qui a été construite à l’emplacement de l’ancien ermitage (paragraphe 5) et
sa proximité avec les vestiges que nous venons d’étudier, nous avons toutes les raisons de penser que les occupants du rocher
de Rocamadour, à l’origine de ces représentations, venaient de Kemet, la terre noire, un pays que nous appelons
aujourd?hui l’Égypte.
II ne fait aucun doute que plusieurs siècles avant même la construction de
l’ancien ermitage, il y avait à cet emplacement un temple, dont les divinités représentées entraient dans la
composition d’un rituel funéraire appartenant à l’ancienne civilisation égyptienne et dont le culte, rendu par
une communauté adhérant aux croyances religieuses de l’Égypte antique, était inconnu en Gaule.
Quoiqu’il en soit, une étude de ces anciens vestiges liés à un culte antique totalement étranger et
méconnu en France offre des perspectives intéressantes d’un point de vue archéologique et historique pour
identifier les premiers occupants du sanctuaire de Rocamadour avant sa christianisation.
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Auteur:
Charly SENET
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Dépôts enregistrés à l’Académie des Sciences à Paris
les 28 février et 27 novembre 2012
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Copyright © Charly Senet le 24 février 2012
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