clef-de-voute

   Accueil       Auteur       Acheter le livre      Contact  

Prats-de-Mollo-la-Preste
LIVRE
 Angélus
HISTOIRE
Lieux & Personnages
 Marie Madeleine
 Rennes le Château
 Quillan et son symbole
 Prats-de-Mollo-la-Preste
 Palairac
 Soulomès
ETUDE
ARCHEOLOGIQUE
 Rocamadour
 
et son Église Sainte Juste et Sainte Rufine

Prats-de-Mollo-la-Preste Mes recherches m’amenèrent à me rendre à Prats-de-Mollo-la-Preste dans les Pyrénées Orientales où j’ai fait des découvertes surprenantes à l’extérieur comme à l’intérieur de l’église du village. En franchissant le seuil de la porte d’entrée de l’église j’ai d’abord été frappé par la présence d’un étrange ex voto qui planait au-dessus de ma tête. Généralement réservé à l’offrande faite à Dieu ou à un être Divin, l’ex voto pointe comme un doigt la couronne plaquée sur la façade de l’église.

 

Fresque-Cathare En avançant à l’intérieur de l’église, on est submergé par l’abondance des représentations toutes plus belles les unes que les autres. Mon attention fut rapidement attirée par les restes d’une fresque murale très ancienne. Presque irréaliste, la composition de la fresque était d’une simplicité surprenante et complètement en décalage avec les représentations religieuses habituelles et l’époque de toutes les représentations de la dernière restauration. L’origine de l’église de Prats-de-Mollo-la-Preste remonterait au IXe siècle. Détruite puis reconstruite au XIIIe siècle, elle aurait été restaurée à nouveau au XVIe siècle.
Écrasée par la profusion des couleurs vives, la modeste fresque passe presque inaperçue dans le décor qui l’engloutit. Dans un espace pratiquement rectangulaire d’environ un mètre de largeur sur cinquante centimètres de hauteur sont représentés en relief quelques accessoires utilisés par les tisserands rappellant la présence des cathares dans la région du Languedoc Roussillon dont le savoir faire émérite dans le métier du tissage était reconnu.
La présence insolite d’une lettre « I » à chaque extrémité des outils de tissage m’intrigua tout spécialement. En observant les différentes représentations de gauche à droite, la navette immédiatement placée à la suite du premier « I » me fit tout de suite penser qu’elle pourrait bien désigner la lettre « N ». A partir de cet instant, j’étais absolument persuadé que j’avais en face de mon objectif un message codé qui pourrait bien remonter aux origines de la première église et ce que j’ai découvert par la suite ne m’a pas démenti. Bien au contraire.
Le motif en forme d’une petite équerre inversée au même niveau que la lettre « I » est la graphie d’une lettre de l’alphabet hébreu qui veut dire « Resh ». Les hébreux l’utilisaient pour désigner la lettre « R ».
Le carré situé au pied de la navette symbolise la cale utilisée pour ajuster, stopper ou arrêter. Arrêté comme l’a été le fils d’un certain charpentier. N’oublions pas que nous sommes à l’intérieur d’une l’église catholique. Je n’invente rien. Je ne fais que traduire.
« I.N.R ». Ce sont les trois premières lettres qui composent le début de l’acronyme « I.N.R.I » qui, à en croire les Évangiles, serait l’expression latine de « Iesus Nazarenus Rex Iudæorum » qui veut dire « Jésus, Nazaréen, Roi des Judéens ou des Juifs pour certains ». Avec la cale et les origines du motif qui conduisent à désigner la lettre « R », il devient facile de traduire la pensée de celle ou de celui qui a transcrit le message sur cette partie du mur miraculeusement conservé. Elle veut dire exactement « Jésus de Nazareth, le roi arrêté par les Juifs ». Cet épisode fort regrettable nous rappelle que le sacrificateur et grand prêtre du temple à Jérusalem appelé Caïphe est, selon le nouveau testament, le responsable de l’arrestation de Jésus qui ensuite le livra aux mains des romains.
Visiblement, les « Bons Hommes » et « Bonnes Dames » appelés « Cathares » maîtrisaient parfaitement l’écriture figurative. En s’inspirant d’objets quotidiens, ces Bons Hommes qui refusaient la violence sont parvenus, avec une ingéniosité surprenante, à nous laisser un message qui a traversé les siècles. Leur message, entièrement décodé dans mon livre « Angélus », est manifestement plus complet et considérablement plus instructif que celui des Évangiles. L’ancienne communauté religieuse, dont la tragique disparition suscite toujours des interrogations de nos jours, a souhaité transmettre aux femmes et aux hommes de bonne volonté, un éclairage sur la véritable religion de Jésus méritant toute notre attention et appelle de notre part une révision totale de notre jugement à leur sujet. J'ai pour ma part, une profonde admiration à l’égard de ces hommes pour la qualité et la prouesse technique avec laquelle ils se sont ingéniés à nous transmettre leur message. Cette information complète, conforte et confirme toutes mes découvertes concernant le message laissé sur la fresque décorant la partie supérieure du retable Saint Roch dans l’église St Saturnin à Palairac.

Juste et Rufine: d’origine espagnole et issues d’une même famille, les deux sœurs Juste et Rufine vécurent au IIIe siècle.


retour-accueil


Charly Senet Auteur du livre Angélus
Copyright © 2011 - 2016 Charly Senet - tous droits réservés pour tous Pays
Dépôt:  Étude Notariale 2010 - Académie des Sciences Paris 2011, 2012 et 2014